Le récent arrêt n° 19335 du 13 janvier 2023, déposé le 8 mai 2023, a soulevé d'importantes questions relatives à la juridiction italienne concernant les infractions commises à l'étranger par des citoyens italiens. En particulier, la Cour a souligné que la présence du prévenu sur le territoire de l'État constitue une condition indispensable à l'exercice de l'action pénale, conformément à l'article 9 du Code pénal.
La Cour d'appel de Venise, par sa décision, a rejeté l'appel de A. P.M. de Masellis Mariella, confirmant que la présence du prévenu sur le territoire italien doit avoir lieu avant le début de la procédure pénale. Ce principe est fondamental pour garantir une application correcte de la juridiction italienne, en évitant que l'accusé ne puisse échapper à la justice par un simple éloignement.
Présence du prévenu sur le territoire de l'État - Moment de réalisation de la condition de procédabilité - Avant l'exercice de l'action pénale - Nécessité - Raisons. En matière de crime de droit commun commis à l'étranger par un citoyen italien, la présence de celui-ci sur le territoire de l'État, qui fonde la juridiction italienne aux termes de l'art. 9 du Code pénal, est une condition qui doit précéder l'exercice de l'action pénale et, une fois réalisée, elle ne disparaît pas du fait de l'éloignement éventuel, une condition de procédabilité ne pouvant être laissée au libre choix de l'accusé.
Cette maxime souligne l'importance de la présence physique de l'accusé comme exigence fondamentale pour la juridiction. En d'autres termes, si un citoyen italien commet une infraction à l'étranger, la juridiction italienne ne s'active que lorsque l'accusé se trouve sur le territoire national. Une fois cette condition remplie, l'éloignement ultérieur ne peut empêcher l'action pénale.
La décision de la Cour a des implications significatives pour les citoyens italiens se trouvant à l'étranger et susceptibles d'être accusés d'infractions. Les principales considérations sont les suivantes :
En conclusion, l'arrêt n° 19335 de 2023 représente une étape importante dans le respect des normes juridiques italiennes relatives à la juridiction et à la condition de procédabilité. Il réaffirme le principe selon lequel la présence du prévenu sur le territoire national est essentielle à l'ouverture d'une action pénale, garantissant ainsi la protection des droits de l'accusé et la fonctionnalité du système judiciaire. Cette décision invite à réfléchir à l'importance de la coopération entre les juridictions et à la nécessité de garantir que la justice puisse être effectivement poursuivie, indépendamment de la position géographique de l'accusé.