La question de la délégation de l'audience de comparution dans les Cours d'Appel a été récemment abordée par l'Arrêt n° 23324 du 29 août 2024, rendu par la Cour d'Appel de Bologne. Cette décision, qui rejette une demande, s'inscrit dans un contexte juridique d'attention croissante portée à l'efficacité et à la fonctionnalité des procédures en chambre du contentieux.
La question principale soulevée dans l'arrêt concerne la possibilité de déléguer le déroulement de l'audience de comparution des parties à l'un des membres du collège judiciaire. Selon la Cour, aucune norme n'interdit une telle pratique ; au contraire, il s'agit d'une faculté prévue pour les jugements d'appel selon l'article 350, alinéa 1, du Code de Procédure Civile (c.p.c.). Cet article, dans sa version antérieure aux modifications apportées par le décret législatif n° 149 de 2022, offre une large marge de manœuvre aux Cours d'Appel dans l'organisation des audiences.
Procédures en chambre du contentieux en degré d'appel - Audience de comparution des parties - Délégation du collège à l'un de ses membres - Admissibilité - Fondement. En matière de procédures en chambre du contentieux en degré d'appel, aucune norme n'interdit la délégation du déroulement de l'audience de comparution des parties à l'un des membres du collège, il s'agissant, au contraire, d'une faculté propre aux jugements d'appel devant la Cour d'appel, conformément à l'art. 350, alinéa 1, c.p.c., dans sa version antérieure aux modifications apportées par le décret législatif n° 149 de 2022.
L'arrêt revêt une importance fondamentale pour plusieurs aspects :
En conclusion, l'Arrêt n° 23324 de 2024 représente un pas important vers un système juridique plus efficace et flexible. La possibilité de déléguer l'audience de comparution à l'un des membres du collège reflète une approche pragmatique de la part des Cours d'Appel, contribuant à réduire les délais d'attente et à optimiser les ressources. Il est essentiel que les parties impliquées soient informées de ces dynamiques pour naviguer au mieux le paysage juridique actuel.