Warning: Undefined array key "HTTP_ACCEPT_LANGUAGE" in /home/stud330394/public_html/template/header.php on line 25

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/stud330394/public_html/template/header.php:25) in /home/stud330394/public_html/template/header.php on line 61
Arrêt n° 36918 de 2024 : Inutilisabilité des déclarations non assistées et demandes de rétrodatation. | Cabinet d'Avocats Bianucci

Arrêt n° 36918 de 2024 : Inutilisabilité des déclarations non assistées et demandes de rétroactivité

L'arrêt n° 36918 de 2024, rendu par la Cour de cassation, aborde un thème crucial en droit pénal italien : l'inutilisabilité des déclarations faites par des personnes non assistées et inscrites tardivement au registre des nouvelles de délits. Ce principe est fondamental pour garantir le respect des droits de la défense et la légalité des preuves utilisées dans le procès pénal.

Le contexte de l'arrêt

Dans le cas examiné, le requérant contestait le rejet de l'exception d'inutilisabilité des déclarations faites par une personne dont l'inscription au registre était intervenue tardivement. La Cour a précisé que, pour invoquer l'inutilisabilité de telles déclarations, il est nécessaire de présenter une demande de rétroactivité de l'inscription, comme le prévoit l'article 335-quater du code de procédure pénale.

Le principe de l'inutilisabilité

INTERDICTIONS D'UTILISATION (INUTILISABILITÉ) - Déclarations non assistées faites par une personne inscrite tardivement au registre des nouvelles de délits - Inutilisabilité - Modalités de déduction - Demande de rétroactivité visée à l'art. 335-quater c.p.p. - Nécessité - Cas d'espèce. Quiconque entend invoquer l'inutilisabilité des déclarations faites, en violation des art. 61 et 63 c.p.p., par une personne dont le nom a été inscrit tardivement par le procureur au registre des nouvelles de délits, doit nécessairement présenter une demande de rétroactivité de l'inscription, dans les formes et dans les délais prescrits par l'art. 335-quater c.p.p. (Cas d'espèce relatif à un requérant qui se plaignait du rejet, par le tribunal de réexamen, de l'exception d'inutilisabilité des déclarations non assistées faites par une personne selon lui inscrite tardivement au registre des nouvelles de délits, dans lequel la Cour a déclaré le motif de recours irrecevable, le requérant n'ayant pas demandé, de manière régulière et opportune – au juge d'instruction ou au tribunal de réexamen lui-même – la rétroactivité de l'inscription).

Ce principe repose sur la nécessité de garantir un procès équitable, dans lequel les déclarations utilisées comme preuves sont recueillies dans le respect des normes procédurales. L'arrêt souligne comment l'inscription tardive au registre des nouvelles de délits peut compromettre la validité des déclarations faites, surtout si la personne n'a pas eu la possibilité d'être assistée par un avocat au moment de leur recueil.

Implications pratiques et conclusions

La décision de la Cour de cassation a d'importantes répercussions pour les avocats et pour ceux qui s'occupent de droit pénal. Il est fondamental que, en présence de déclarations potentiellement non utilisables, la procédure de demande de rétroactivité soit scrupuleusement suivie, en respectant les délais et les modalités prévus par la loi.

  • Respecter toujours les délais de prescription pour la demande de rétroactivité.
  • Garantir que toutes les déclarations soient assistées par un avocat, surtout en phase d'enquêtes préliminaires.
  • Être conscient des droits de la défense de son client, en évitant que des déclarations non valides ne compromettent le procès.

En conclusion, l'arrêt n° 36918 de 2024 représente un guide important pour la gestion des preuves dans le procès pénal, soulignant l'importance du respect des procédures pour garantir un procès juste et la protection des droits des accusés.

Cabinet d'Avocats Bianucci