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Commentaire sur l'Ordonnance n° 18760 de 2024 : Insinuation au Passif et Crédits Prédeductibles. | Cabinet d'Avocats Bianucci

Commentaire de l'Ordonnance n° 18760 de 2024 : Inclusion au Passif et Créances Prédeducibles

L'intervention récente de la Cour de cassation, par l'Ordonnance n° 18760 du 9 juillet 2024, constitue une référence fondamentale pour la compréhension des dynamiques liées aux inclusions au passif dans le cadre des procédures collectives. La décision aborde la question de la validité des demandes d'inclusion au passif de créances prédeductibles et le rôle crucial du respect des délais prévus par la loi sur les faillites.

Le Contexte Normatif et les Implications de l'Arrêt

La Cour établit que, aux fins de l'inclusion au passif de créances prédeductibles, il est nécessaire de respecter les modalités prévues par le chapitre V de la loi sur les faillites, en particulier l'article 111-bis. Cela implique qu'on ne peut pas faire de distinction entre les inclusions en temps voulu et les inclusions tardives. Ce principe repose sur la nécessité de considérer la temporalité de la naissance de la créance, soulignant que le retard dans la présentation de la demande ne doit pas, en soi, porter préjudice au droit de créance.

Inclusion au passif de créances prédeductibles - Applicabilité du chapitre V de la loi sur les faillites à toutes les inclusions - Retard dans le dépôt de la demande - Présomption de culpabilité - Existence - Raisons. Aux fins de l'inclusion au passif de créances prédeductibles nées au cours de la faillite ou de l'administration extraordinaire, les modalités du chapitre V de la même loi doivent être observées, conformément à l'article 111-bis de la loi sur les faillites, sans distinction entre les inclusions en temps voulu et les inclusions tardives, distinction conceptuellement incompatible avec la temporalité de la raison d'être de la créance ; par conséquent, aux fins de l'admissibilité de la demande d'inclusion subséquente, l'article 101 de la loi sur les faillites, qui exprime un principe général, met en œuvre la durée raisonnable de la procédure et peut être décliné en fonction de l'équilibre entre le droit d'action et la défense, selon lequel le retard, s'il est jugé existant, est coupable selon une évaluation confiée au juge du fond, au cas par cas et selon son appréciation prudente, avec une motivation qui n'est pas susceptible d'être contestée en appel.

Les Conséquences de la Présomption de Culpabilité

Un aspect crucial de l'arrêt est la présomption de culpabilité attribuée au créancier qui présente la demande d'inclusion en retard. Conformément à l'article 101 de la loi sur les faillites, le retard est évalué au cas par cas, confiant au juge la responsabilité de déterminer si ce retard est justifié ou non. Cette évaluation est fondamentale, car le juge devra motiver ses décisions de manière à ce que la légitimité de son évaluation ne puisse être contestée en appel.

  • Le retard peut entraîner l'exclusion de la créance du passif.
  • Le créancier doit démontrer la raisonnabilité de son comportement.
  • Le juge dispose de larges pouvoirs discrétionnaires dans l'évaluation du cas.

Conclusions

En résumé, l'Ordonnance n° 18760 de 2024 représente une évolution importante dans la jurisprudence des faillites, clarifiant les modalités d'admission au passif des créances prédeductibles et les conséquences du retard dans la présentation des demandes. La Cour, par son analyse, met l'accent sur la nécessité d'un équilibre entre le droit d'action des créanciers et la protection de l'intégrité de la procédure de faillite. Cette approche, qui prend en compte le fond de chaque cas spécifique, contribue à garantir une application plus équitable et juste des normes de faillite, soulignant l'importance d'une gestion correcte des délais par les créanciers.

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