La récente intervention de la Cour suprême de cassation, par l'ordonnance n. 28429 du 5 novembre 2024, apporte des éclaircissements importants sur la qualification des accidents du travail, en particulier concernant la notion d'accident du trajet. L'arrêt s'inscrit dans un contexte juridique où la distinction entre l'activité professionnelle et les déplacements pour se rendre au travail est cruciale pour la protection des droits des travailleurs.
Le requérant, A.A., avait vu sa demande de reconnaissance du caractère indemnisable de l'accident subi lors d'un trajet qui, selon lui, entrait dans le cadre des activités professionnelles, rejetée. La Cour d'appel de Trieste, cependant, n'a pas reconnu cette indemnisabilité, ce qui a conduit A.A. à se pourvoir en cassation.
Le temps pour atteindre le lieu de travail entre dans l'activité professionnelle proprement dite lorsque le déplacement est fonctionnel par rapport à la prestation.
La Cour de cassation a accueilli le pourvoi de A.A. en soulignant que le juge d'appel avait négligé de considérer la fonctionnalité du trajet. Selon la jurisprudence, en effet, le trajet pour se rendre au lieu de travail est indemnisable s'il est lié à l'activité professionnelle au sens strict. Il est donc essentiel d'analyser le contexte dans lequel survient l'accident :
Dans le cas de A.A., la Cassation a estimé que le déplacement vers le chantier faisait partie intégrante de l'horaire de travail et, par conséquent, devait être qualifié d'accident du travail, contrairement à ce qu'avait soutenu la Cour d'appel.
La décision de la Cassation représente une victoire importante pour les droits des travailleurs et offre un précédent juridique significatif. La distinction entre accident du trajet et activité professionnelle n'est pas purement formelle, mais a des répercussions importantes en termes d'indemnisation. Il est fondamental que les travailleurs et les employeurs soient au courant de ces principes pour se protéger adéquatement en cas d'accidents du travail.