L'ordonnance n. 449 de 2025 de la Cour de cassation a suscité un vif débat entre les professionnels du droit et les contribuables, concernant la déductibilité des dépenses engagées pour l'assistance aux personnes souffrant d'invalidité grave et permanente. Cet article se propose d'analyser les principes établis par l'arrêt, en soulignant les exigences et les limites qui en découlent.
La question de la déductibilité des dépenses d'assistance est régie par l'art. 10, alinéa 1, lettre b) du Texte Unique des Impôts sur les Revenus (TUIR). Cette norme établit que les dépenses engagées pour l'assistance spécifique aux personnes souffrant d'invalidité grave et permanente peuvent être considérées comme des charges déductibles. Cependant, le législateur a prévu des conditions spécifiques pour cette déductibilité.
Conditions préalables - Limites. En matière d'impôts sur le revenu, les dépenses déductibles au sens de l'art. 10, alinéa 1, lettre b), t.u.i.r., engagées par le contribuable pour l'assistance spécifique d'une personne souffrant d'une invalidité ou d'une déficience grave et permanente, pertinente au sens de l'art. 3 de la loi n. 104 de 1992, sont celles spécifiquement destinées à l'assistance du bénéficiaire, indépendamment de la nature spécialisée de celle-ci ou de la qualification professionnelle particulière du prestataire.
La maxime susmentionnée clarifie que le droit à la déductibilité des dépenses s'applique à toutes les dépenses directement destinées à l'assistance de la personne handicapée, sans distinction quant à la nature de la prestation. Cela signifie que, indépendamment du fait que l'assistance soit fournie par un professionnel spécialisé ou par un membre de la famille, les dépenses peuvent néanmoins être déduites, à condition qu'elles soient spécifiquement destinées à l'assistance du bénéficiaire.
Il est important de noter que la Cour a rejeté le recours présenté par l'Avvocature Générale de l'État, confirmant ainsi la position adoptée par les juges de première instance. Cet aspect souligne l'attention croissante de la jurisprudence à la protection des droits des contribuables, en particulier lorsqu'il s'agit de dépenses nécessaires pour garantir le bien-être des personnes vulnérables.
En conclusion, l'ordonnance n. 449 de 2025 représente une avancée importante dans la clarification des critères de déductibilité des dépenses d'assistance aux personnes gravement handicapées. L'arrêt, en reconnaissant la légitimité de ces dépenses, offre une plus grande protection aux contribuables et promeut une vision plus inclusive des politiques fiscales. Il est essentiel que les contribuables soient informés de leurs droits et des possibilités de déductibilité des dépenses engagées pour l'assistance aux personnes handicapées, afin qu'ils puissent bénéficier pleinement des dispositions normatives en vigueur.