L'arrêt n° 15678 du 5 juin 2024 de la Cour de Cassation offre d'importantes précisions concernant la gestion du rapport locatif en cas d'exécution forcée. En particulier, la Cour a spécifié que les actes accomplis par le débiteur exécuté, s'ils ne sont pas effectués en qualité de gardien ou sans l'autorisation du juge, ne produisent pas d'effets valables à l'égard de la procédure exécutoire et du locataire. Cette décision s'inscrit dans un cadre juridique complexe, qui régit les locations et les procédures exécutoires en Italie.
En général. Les actes de gestion du rapport locatif à usage différent - tels que l'enregistrement tardif du contrat ou le refus de renouvellement à la première échéance conformément à l'art. 29 de la loi n° 392 de 1978 - accomplis pendant la procédure exécutoire par le débiteur exécuté, non pas en sa qualité de gardien (ou en cette qualité, mais en l'absence d'autorisation du juge de l'exécution) sont radicalement improductifs d'effets à l'égard de la procédure et du locataire lui-même, même en cas d'extinction de la procédure exécutoire pour une cause autre que la vente forcée de l'immeuble antérieure à la première échéance du rapport. (Dans le cas d'espèce, la Cour de Cassation a cassé avec renvoi l'arrêt qui avait jugé valable le refus de renouvellement - pour l'échéance du 31 mars 2017, en vertu d'un contrat stipulé le 31 mars 2011 et enregistré le 19 janvier 2016 - en cours d'une procédure exécutoire sur le bien loué, initiée en 2014, soulignant également l'inopposabilité du contrat étant donné l'inefficacité radicale de son enregistrement effectué par le bailleur après la saisie).
La Cour a mis l'accent sur l'importance de l'enregistrement rapide des contrats de location et sur l'obligation de communiquer les situations de saisie. En particulier, l'enregistrement tardif d'un contrat de location, ainsi que le refus de renouvellement, ne peuvent être considérés comme valables s'ils sont effectués en phase de saisie. Les conséquences sont significatives tant pour les bailleurs que pour les locataires :
Cet arrêt représente une étape importante dans la protection des droits des locataires et dans la définition des responsabilités des bailleurs et des débiteurs exécutés. En affirmant l'inefficacité radicale des actes non autorisés, la Cour de Cassation réaffirme la nécessité d'une gestion correcte et rapide des locations et des procédures exécutoires. Il est fondamental que tous les acteurs impliqués dans le processus locatif soient informés et conscients des implications juridiques de leurs actions.