L'arrêt n° 34125 du 6 juillet 2023, rendu par la Cour de cassation, constitue une clarification importante en matière de compétence dans les procédures pénales impliquant des magistrats. En particulier, la Cour a statué que, dans le cas d'un classement sans suite de la position relative au magistrat, la compétence pour les autres infractions initialement connexes doit être déterminée selon les règles ordinaires et non selon l'art. 11, alinéa 3, du Code de procédure pénale.
La question centrale abordée par la Cour concerne la compétence juridictionnelle dans les procédures impliquant des magistrats. La norme de référence, l'art. 11, alinéa 3, du cod. proc. pen., prévoit des règles spécifiques de compétence en cas de connexité d'infractions. Cependant, la Cour a exclu l'applicabilité de cette disposition lorsqu'il s'agit d'un classement sans suite de la position du magistrat, établissant que la compétence pour les infractions restantes doit suivre les règles générales, comme prévu par l'art. 22 du Code de procédure pénale.
Procédures concernant les magistrats - Classement sans suite de la position relative au magistrat - Compétence pour les infractions restantes initialement connexes - Art. 11, alinéa 3, cod. proc. pen. - Applicabilité - Exclusion - Cas d'espèce. Aux fins de la détermination de la compétence dans les procédures concernant les magistrats, en cas de classement sans suite de la position relative au magistrat, la compétence pour les autres infractions, initialement connexes, doit être établie selon les règles ordinaires et non en appliquant la disposition de l'art. 11, alinéa 3, cod. proc. pen., car aucune "perpetuatio iurisdictionis" n'opère. (Cas d'espèce dans lequel la Cour a jugé non fonctionnellement anormal la décision du juge d'instruction qui, après avoir ordonné le classement sans suite pour l'infraction commise à l'encontre du magistrat, avait décliné sa compétence en relation avec les autres infractions aux effets de l'art. 22 cod. proc. pen., sans soulever de conflit par rapport à la décision antérieure de déclinatoire rendue aux termes de l'art. 11 cod. proc. pen., il s'agissant d'un acte non déterminatif de régressions indues, ni de stagnation de la procédure).
Cet arrêt présente plusieurs implications pratiques, notamment :
En conclusion, l'arrêt n° 34125 de 2023 de la Cour de cassation offre une interprétation importante des normes procédurales concernant la compétence dans les procédures impliquant des magistrats. Cette clarification simplifie non seulement le processus décisionnel, mais consolide également le principe de légalité et d'ordre dans le système juridique italien, soulignant l'importance de suivre les règles ordinaires dans les cas de classement sans suite. Les opérateurs du droit devront nécessairement tenir compte de ces indications dans leurs futures pratiques juridiques.