Découvrir des fissures structurelles, des infiltrations d'eau ou d'autres défauts graves dans son bien immobilier, neuf ou rénové, est l'une des expériences les plus frustrantes pour un propriétaire. Outre le désagrément pratique, la préoccupation concernant le préjudice économique et la complexité des actions à entreprendre surgit immédiatement. Dans ces circonstances, il est essentiel de connaître ses droits et d'agir rapidement pour protéger son investissement. La loi italienne prévoit des instruments de protection spécifiques en faveur de ceux qui achètent un bien immobilier présentant des vices de construction. Pour s'orienter dans ce domaine complexe, l'assistance d'un avocat expert en indemnisation des dommages à Milan est une étape décisive pour obtenir une juste réparation. Me Marco Bianucci, avec son expérience consolidée, offre un soutien juridique ciblé pour faire valoir les responsabilités du constructeur et des autres personnes impliquées.
La principale norme de protection du maître d'ouvrage ou de l'acheteur d'un bien immobilier est l'article 1669 du Code civil, qui régit la soi-disant garantie décennale du constructeur. Cette disposition s'applique aux défauts graves qui se manifestent dans les dix ans suivant l'achèvement de l'ouvrage et qui compromettent la fonctionnalité ou la stabilité du bâtiment. Sont inclus dans cette catégorie non seulement les problèmes qui menacent la ruine de l'immeuble, mais aussi ceux qui, bien que moins extrêmes, en compromettent de manière significative la jouissance normale, tels que de graves infiltrations, des décollements d'enduit sur de grandes surfaces ou des dysfonctionnements d'installations chroniques. Pour activer cette protection, la loi impose des délais précis : le vice doit être dénoncé au constructeur dans un délai de un an à compter de sa découverte, et l'action en justice doit être intentée dans un délai d'un an à compter de la dénonciation. Parallèlement à cette protection, l'article 1667 du Code civil régit les vices moins graves, qui doivent être dénoncés dans les soixante jours suivant leur découverte.
L'approche de Me Marco Bianucci, avocat expert en indemnisation des dommages à Milan, repose sur une analyse rigoureuse et une stratégie personnalisée. Chaque cas de défaut de construction est unique et nécessite une action ciblée pour maximiser les chances de succès. Le parcours typiquement suivi par le cabinet comprend plusieurs phases. Il commence par une analyse approfondie de la documentation contractuelle et technique. Ensuite, il devient crucial de confier une expertise technique de partie (CTP) à un professionnel qualifié, qui constate la nature, les causes et les coûts d'élimination des vices. Forts d'une solide base technique, nous procédons à une tentative de résolution extrajudiciaire, en envoyant une mise en demeure formelle au constructeur. Si cette voie ne conduit pas à une solution satisfaisante, nous évaluons l'opportunité d'engager une action en justice, qui peut consister en un Accertamento Tecnico Preventivo (ATP) pour figer la preuve du dommage, ou en une action ordinaire pour obtenir la condamnation à réparation.
La responsabilité principale incombe à l'entrepreneur, c'est-à-dire à l'entreprise de construction qui a réalisé l'ouvrage. Cependant, selon les circonstances, la responsabilité peut s'étendre à d'autres professionnels impliqués dans le processus de construction, tels que le concepteur ou le directeur des travaux, s'ils ont commis des erreurs ou omis les contrôles nécessaires qui ont contribué à causer le dommage.
Les délais sont impératifs et leur non-respect peut compromettre le droit à réparation. Pour les défauts graves couverts par la garantie décennale (art. 1669 c.c.), la dénonciation doit être envoyée dans un délai d'un an à compter de leur découverte effective. Pour les vices et les non-conformités moins graves (art. 1667 c.c.), le délai de dénonciation est beaucoup plus court : seulement soixante jours à compter de la découverte. Il est donc essentiel d'agir avec la plus grande rapidité.
L'indemnisation vise à rétablir intégralement le patrimoine du lésé. Elle comprend principalement les coûts nécessaires à l'élimination des défauts et à la remise en état du bien immobilier. En outre, elle peut inclure la réparation d'autres dommages consécutifs, tels que la dépréciation de la valeur du bien, les frais d'un logement temporaire pendant les travaux, les dommages causés aux meubles ou aux équipements, et, dans des cas spécifiques, même le préjudice non patrimonial lié au désagrément subi.
Faire face à un litige pour défauts de construction nécessite des compétences techniques et une solide préparation juridique. Si vous avez constaté des vices dans votre bien immobilier à Milan et que vous souhaitez comprendre quelles actions entreprendre pour obtenir une juste réparation, le Cabinet d'Avocats Bianucci est à votre disposition. Me Marco Bianucci offre une consultation ciblée pour analyser votre situation spécifique, vous exposer vos droits et définir la stratégie la plus efficace pour protéger votre investissement. Contactez le cabinet pour une évaluation approfondie et professionnelle de votre cas.