Le récent arrêt n° 40 de 2019 de la Cour constitutionnelle a soulevé d'importantes questions concernant la légalité des peines infligées pour des infractions liées aux stupéfiants, en particulier pour les faits commis avant le 30 décembre 2005. Cette décision a des effets significatifs non seulement sur les procédures pénales en cours, mais aussi sur les condamnations déjà définitives, soulevant des interrogations sur la rétroactivité de la loi pénale et la protection des droits des condamnés.
Arrêt de la Cour constitutionnelle n° 40 de 2019 - Effets - Illégalité de la peine - Jugement de condamnation définitif pour des faits commis avant le 30 décembre 2005 - Extension. Suite à l'arrêt de la Cour constitutionnelle n° 40 de 2019, déclarant l'illégitimité constitutionnelle de l'art. 73, alinéa 1, du décret présidentiel du 9 octobre 1990, n° 309, dans la partie relative au minimum légal, fixé à huit ans de réclusion plutôt qu'à six ans, la peine infligée sur la base du cadre sanctionnel préexistant doit être considérée comme illégale, y compris pour les faits commis avant le 30 décembre 2005. (Dans sa motivation, la Cour a précisé que, bien que la déclaration d'illégitimité constitutionnelle susmentionnée trouve son origine dans l'ordonnancement sanctionnel résultant de l'arrêt de la Cour constitutionnelle n° 32 de 2014, aucune autre limitation ou condition à son application n'est posée).
La Cour a établi que le minimum légal de huit ans de réclusion, prévu par l'art. 73, alinéa 1, du décret présidentiel 309/1990, est constitutionnellement illégitime. Cela implique que les condamnations déjà prononcées qui se basent sur ce cadre sanctionnel peuvent être contestées, ouvrant la voie à d'éventuelles demandes de révision des condamnations passées en force de chose jugée.
Cet arrêt a plusieurs implications pour le droit pénal italien, notamment :
En résumé, l'arrêt n° 40 de 2019 de la Cour constitutionnelle n'a pas seulement déclaré illégitime une disposition normative, mais a également ouvert un débat crucial sur la légalité des peines dans le contexte du droit pénal italien. Son application rétroactive offre de nouvelles opportunités aux condamnés et représente une évolution importante dans la jurisprudence italienne, en conformité avec les principes de justice et d'équité.