L'arrêt n° 16125 de 2024, rendu par la Cour de Cassation, offre des éclaircissements importants sur la compétence juridictionnelle pour les litiges d'établissement des créances revendiquées par les consortiums de défense des productions intensives. En particulier, la Cour a statué qu'il appartient au juge ordinaire de statuer dans les procédures visées aux articles 548 et 549 du Code de Procédure Civile concernant le recouvrement des cotisations consortiles. Cette décision est significative car elle confirme la nature privatiste de ces consortiums, désormais reconnus comme des organismes collectifs de défense.
Le cadre normatif de référence est constitué par les articles 548 et 549 du Code de Procédure Civile, qui régissent la saisie-attribution et la procédure d'établissement de l'obligation du tiers. L'arrêt souligne que, avant la modification apportée par la loi n° 228 de 2012, ces articles attribuaient clairement la compétence au juge ordinaire, confirmant ainsi la continuité dans le traitement de ces litiges.
En général. Il appartient à la compétence du juge ordinaire le jugement visé aux articles 548 et 549 du Code de Procédure Civile (dans la version antérieure à la modification apportée par la loi n° 228 de 2012) visant à l'établissement de la créance revendiquée par le consortium de défense des productions intensives exécuté (désormais, organisme collectif de défense) à l'encontre de l'agent chargé du recouvrement des cotisations consortiles (tiers saisi), compte tenu de la nature privatiste dudit consortium.
Cette décision a des implications significatives pour les consortiums de défense et leurs créanciers, car elle établit un principe clair concernant la compétence juridictionnelle. Les conséquences pratiques incluent :
En conclusion, l'arrêt n° 16125 de 2024 représente une étape importante vers une plus grande clarté dans la compétence juridictionnelle concernant les consortiums de défense des productions intensives. La confirmation de la compétence du juge ordinaire dans les procédures d'établissement des créances consortiles facilite non seulement le recouvrement, mais souligne également la nature privatiste de ces entités, favorisant une gestion plus efficace et sécurisée des litiges de ce type.