L'arrêt n° 9947 du 12 avril 2024, rendu par la Cour de cassation, aborde une question de grande importance dans le domaine de l'imposition des plus-values résultant de la vente de terrains. En particulier, il établit clairement que l'aptitude des terrains à être lotis, même seulement au niveau d'un lotissement sur plan, est un indice de constructibilité. Ce principe a des implications importantes pour les propriétaires de terrains et pour les professionnels de l'immobilier, car l'imposition des plus-values ne peut être influencée par des décisions privées concernant la constructibilité.
L'imposition des plus-values immobilières est régie par le décret présidentiel du 22 décembre 1986, n° 917, en particulier par les articles 67 qui définissent les revenus divers. L'arrêt commenté précise que la constructibilité ne peut être déterminée unilatéralement par le particulier par la conclusion de conventions urbanistiques ou la présentation de demandes de permis de construire. Au contraire, elle résulte d'une procédure complexe impliquant les collectivités locales et les autorités régionales, soulignant l'importance de la planification urbanistique.
Vente de terrains – Imposition de la plus-value – Lotissement sur plan – Constructibilité – Conclusion d'une convention urbanistique ou délivrance d'un permis de construire – Irrecevabilité – Fondement. En matière d'imposition des plus-values suite à la cession de terrains lotis, l'aptitude des terrains à être divisés en lots, même seulement au niveau d'un lotissement sur plan, est un indice de constructibilité et la constructibilité de ceux-ci ne peut être décidée par le particulier par la conclusion d'une convention ou par la demande d'un permis de construire, mais est confiée, en tant que forme suprême de la planification urbanistique, à une procédure complexe de la Commune – Région, identifiant la compétence de la première dans son organe le plus représentatif de la collectivité, compte tenu de l'incidence des intérêts en jeu.
Cette maxime offre un cadre clair pour comprendre le rôle de l'administration publique dans la détermination de la constructibilité, soulignant que les choix urbanistiques doivent toujours être effectués dans l'intérêt collectif.
Les implications de cet arrêt sont multiples et concernent divers aspects, notamment :
En définitive, l'arrêt n° 9947 de 2024 représente une référence importante pour la compréhension de l'imposition des plus-values immobilières et du processus de planification urbanistique, réaffirmant l'importance de la réglementation publique dans un secteur aussi sensible et influent.
En résumé, l'arrêt de la Cour de cassation offre une clarification significative concernant le thème de l'imposition des plus-values dans la vente de terrains lotis. Il réaffirme la nécessité d'un cadre normatif solide et d'une intervention publique pour garantir une planification urbanistique qui respecte l'intérêt collectif. Les professionnels du secteur et les particuliers doivent être conscients de ces dynamiques pour naviguer efficacement sur le marché immobilier.