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Le pouvoir réglementaire des chefs de bureau judiciaire à la lumière de l'arrêt n° 18742 de 2023 | Cabinet d'Avocats Bianucci

Le pouvoir réglementaire des chefs de juridiction à la lumière de l'arrêt n° 18742 de 2023

Le récent arrêt n° 18742 du 19 janvier 2023, déposé le 4 mai 2023, offre une réflexion importante sur les limites du pouvoir réglementaire attribué aux chefs de juridiction, notamment dans le cadre de la discipline d'urgence introduite pour faire face à la pandémie de Covid-19. Cette décision, rendue par la Cour de cassation, annule en partie la décision de la Cour d'assises d'appel de Milan, soulignant certains aspects d'une importance fondamentale pour le monde juridique.

Le contexte normatif

La question centrale concerne l'article 83, paragraphe 7, du décret-loi n° 18 de 2020, converti dans la loi n° 27 de 2020. Cette norme a introduit des mesures extraordinaires pour la justice, permettant aux chefs de juridiction d'adopter des dispositions pour limiter l'accès du public aux bureaux. Cependant, la Cour a précisé que cette disposition ne confère pas la possibilité de modifier les délais de procédure, mais se limite à établir des règles pour l'accès physique aux bureaux judiciaires.

La maxime de l'arrêt

Discipline d'urgence pour le confinement de la pandémie de Covid-19 - Art. 83, paragraphe 7, d.l. n° 18 de 2020 - Pouvoir réglementaire des chefs de juridiction - Dérogation aux délais de procédure - Possibilité - Exclusion. En matière de discipline procédurale d'urgence pour le confinement de la pandémie de Covid-19, la disposition de l'art. 83, paragraphe 7, du d.l. du 17 mars 2020, n° 18, converti, avec modifications, par la loi du 24 avril 2020, n° 27, ne légitime pas l'adoption, par les chefs de juridiction, d'actes réglementaires qui affectent le cours des délais de procédure, permettant de réglementer uniquement la limitation de l'accès du public aux bureaux du 12 mai au 30 juin 2020.

Cette maxime souligne de manière claire et précise que, bien que la réglementation d'urgence ait introduit des mesures de confinement, elle ne doit pas être interprétée comme une ouverture à une modification des droits des parties en cause, en particulier en ce qui concerne les délais de procédure.

Implications pratiques de l'arrêt

L'arrêt n° 18742 de 2023 a des implications pratiques significatives. Premièrement, il renforce la protection des droits des citoyens, garantissant que les délais de procédure ne peuvent être arbitrairement modifiés. De plus, il offre un guide clair aux chefs de juridiction, soulignant l'importance d'opérer dans le respect des normes en vigueur, en évitant les abus de pouvoir qui pourraient compromettre l'équité des procès.

  • Reconnaissance des droits des parties dans le procès.
  • Clarté sur les limitations du pouvoir des chefs de juridiction.
  • Garantie d'un accès équitable à la justice.

Conclusions

En conclusion, l'arrêt n° 18742 de 2023 représente une étape importante dans la protection des droits procéduraux en période d'urgence. Il réaffirme que, bien qu'il soit nécessaire d'adopter des mesures pour garantir la santé publique, il ne faut jamais perdre de vue l'importance des droits fondamentaux dans le processus juridique. Cet équilibre est essentiel pour maintenir la confiance dans le système judiciaire, en particulier en temps de crise.

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