La récente ordonnance de la Cour de cassation, n. 25866 du 27 septembre 2024, s'est prononcée sur une question d'une grande importance en matière successorale : la légitimation à contester un testament déclaré nul. L'affaire trouve son origine dans un litige entre A.A. et B.B. concernant la succession testamentaire de C.C., dans lequel la requérante a soulevé des questions de nullité du testament et de participation au procès d'autres cohéritiers.
Le Tribunal de Salerne avait accueilli la demande de revendication de l'immeuble par B.B., soutenant qu'il en avait acquis la propriété par succession testamentaire. A.A., contestant la validité du testament, a interjeté appel, mais la Cour d'appel de Salerne a confirmé la décision de première instance, estimant non fondées les critiques formulées par la requérante.
Le pourvoi en cassation d'A.A. a mis en évidence deux motifs principaux : la nullité de l'arrêt pour violation de normes procédurales et l'examen omis de faits décisifs. Cependant, la Cour a déclaré le pourvoi irrecevable, soulignant l'importance de la spécificité et de la clarté dans la formulation des critiques.
L'appréciation du caractère décisif de la formule du serment relève de l'appréciation du juge du fond, susceptible d'être contrôlée en cassation uniquement pour des vices logiques ou juridiques.
L'arrêt n. 25866 de 2024 de la Cour de cassation met en lumière la nécessité d'une correcte élaboration du pourvoi en cassation, soulignant comment le manque de spécificité dans les critiques entraîne l'irrecevabilité du pourvoi. Il est fondamental que les personnes impliquées dans des litiges successoraux fassent appel à des professionnels expérimentés, capables d'orienter les stratégies de défense dans le respect des normes procédurales.