L'arrêt n° 16080 du 20 mars 2024 représente une importante décision de la Cour de Cassation qui traite d'une question cruciale apparue durant la période d'urgence pandémique. En particulier, la Cour a examiné les droits des prévenus dans le cadre d'un procès mené selon la procédure camerale non participée, soulignant l'importance de la présence du défenseur.
Durant la pandémie de Covid-19, le système judiciaire a dû s'adapter à de nouvelles modalités opérationnelles, introduisant la procédure camerale comme mesure d'urgence. Cependant, l'arrêt en question souligne que l'adoption de ces mesures ne peut compromettre les droits fondamentaux des parties impliquées. La Cour a déclaré que, en cas de demande opportune et régulière de plaidoirie orale par le défenseur, l'absence de ce dernier durant le jugement par dossier entraîne une nullité absolue et insanable.
Discipline d'urgence pandémique - Demande opportune et régulière de plaidoirie orale - Jugement mené selon la procédure camerale non participée - Nullité absolue et insanable - Existence - Raisons. Dans le jugement par dossier d'appel mené sous l'empire de la discipline d'urgence pandémique de Covid-19, lorsque le défenseur du prévenu a adressé une demande régulière et opportune de plaidoirie orale, le déroulement du procès selon la procédure camerale non participée s'effectue selon un modèle procédural totalement différent de celui choisi, avec l'absence du défenseur dans un cas où sa présence est obligatoire, déterminant ainsi une nullité absolue et insanable aux effets de l'art. 179, alinéa 1, cod. proc. pén.
Cette maxime met en évidence à quel point le respect des procédures et des droits de la défense est crucial, même dans des situations extraordinaires. Le juge a donc réaffirmé que la discipline d'urgence ne peut être appliquée de manière à porter atteinte aux droits de la défense consacrés par la Constitution et par le Code de Procédure Pénale.
Les implications de cet arrêt sont multiples et d'une grande importance pour le système judiciaire italien :
En outre, la Cour s'est référée à diverses normes, notamment l'article 179 du Code de Procédure Pénale, qui régit les nullités procédurales, et le Décret-Loi n° 137 de 2020, soulignant l'importance d'une interprétation correcte des normes dans des contextes exceptionnels.
En conclusion, l'arrêt n° 16080 de 2024 représente un pas en avant important dans la protection des droits des prévenus, réaffirmant la nécessité de garantir la présence du défenseur dans les procédures pénales, même en situations d'urgence. Cette décision ne fait pas que réaffirmer l'importance du droit à la défense, mais invite à réfléchir sur l'adaptation des procédures pénales aux circonstances extraordinaires sans compromettre les principes fondamentaux du juste procès.