La récente ordonnance n° 19651 du 16 juillet 2024, rendue par la Cour de cassation, offre des pistes de réflexion importantes aux professionnels du droit, notamment en ce qui concerne les vices de violation de la loi et la correcte subsumption des faits normatifs. Cette décision s'inscrit dans le cadre d'un pourvoi en cassation et se concentre sur la manière de distinguer la violation des règles de droit de la reconstruction insuffisante des faits.
Dans le cas d'espèce, le requérant, P. D., a contesté une décision de la Cour d'appel de Sassari, arguant que le juge du fond avait commis une erreur dans l'évaluation des résultats de la cause. La Cour de cassation, cependant, a confirmé la décision, soulignant les critères distinctifs entre une erreur de subsumption et une reconstruction contradictoire des faits. C'est un point crucial, car la Cour précise que l'établissement des faits doit rester ferme et incontesté.
Vice de violation de la loi au sens de l'art. 360, alinéa 1, n° 3 du code de procédure civile pour vice de subsumption - Reconstruction insuffisante ou contradictoire des faits concrets - Critères distinctifs. Le vice de violation de la loi (art. 360, alinéa 1, n° 3, du code de procédure civile) pour subsumption erronée se distingue de la reconstruction insuffisante ou contradictoire des faits concrets, soustraite au contrôle de légitimité, car il postule que l'établissement des faits effectué par le juge du fond est considéré comme ferme et incontesté, et la critique porte, en fait, sur la reconnaissance erronée du cadre normatif abstrait, sans contester l'évaluation des résultats de la cause.
La Cour de cassation a mis l'accent sur un aspect fondamental : le vice de violation de la loi pour subsumption erronée se distingue de la reconstruction insuffisante ou contradictoire des faits concrets. Cette dernière est soustraite au contrôle de légitimité, car elle repose sur un établissement des faits que le juge du fond a déjà déterminé. Par conséquent, le requérant ne peut pas contester l'évaluation des preuves, mais seulement l'application de la norme au cas spécifique.
En conclusion, l'ordonnance n° 19651 de 2024 représente un guide important pour comprendre les différences entre les diverses typologies de vices qui peuvent se présenter dans le procès civil. La clarté avec laquelle la Cour de cassation expose les critères de distinction est fondamentale pour garantir une correcte application du droit et une protection efficace des droits des citoyens. Les professionnels du droit devraient accorder une attention particulière à ces indications, afin d'éviter des erreurs dans la formulation des recours et d'améliorer l'efficacité de leurs arguments.