Récemment, l'Ordonnance n° 22061 du 5 août 2024 a suscité un vif débat concernant la stabilité d'emploi des travailleurs dépendant des Autorités portuaires. Cet arrêt de la Cour de Cassation, présidé par F. Garri et rapporté par G. Marchese, se concentre sur l'applicabilité de l'article 40 du décret-loi n° 1827 de 1935 et sur l'obligation de cotisation pour le chômage involontaire, offrant des éclaircissements importants pour le secteur.
Selon ce qui a été établi par l'arrêt, le rapport de travail au sein des Autorités portuaires est caractérisé par une stabilité d'emploi, qui découle directement de la réglementation historique italienne. L'article 40 du décret-loi n° 1827 de 1935 stipule que ces entités publiques non économiques n'ont pas le pouvoir patronal de résilier le rapport de travail pour des choix de gestion de nature économique. Ce principe est fondamental pour comprendre le contexte professionnel de ces travailleurs.
En général. Le rapport de travail dépendant des Autorités portuaires est caractérisé par la stabilité d'emploi visée à l'art. 40 du décret-loi n° 1827 de 1935, de sorte que ces entités publiques non économiques, étant dépourvues du pouvoir patronal de résilier le rapport de travail pour des choix de gestion de nature économique, ne sont pas tenues à la cotisation pour le chômage involontaire en relation avec la période de validité de la discipline antérieure à la loi n° 92 de 2012.
Cette maxime, exprimée dans l'arrêt, clarifie que les Autorités portuaires ne sont pas tenues de cotiser pour le chômage involontaire de leurs employés, du moins pour la période antérieure à l'entrée en vigueur de la loi n° 92 de 2012. Cet aspect juridique est crucial, car il établit une distinction importante entre le travail effectué dans le domaine public et privé en termes de sécurité sociale.
En résumé, l'Ordonnance n° 22061 de 2024 représente un point de référence significatif pour la compréhension du rapport de travail dans les Autorités portuaires. La stabilité d'emploi et l'exclusion de la cotisation pour chômage involontaire sont des éléments qui soulignent comment la réglementation historique continue d'influencer les dynamiques professionnelles. Ces considérations non seulement clarifient les droits et devoirs des travailleurs, mais soulèvent également des interrogations sur les futures politiques du travail dans le secteur public.