Le récent arrêt n° 21432 du 15 mars 2023 de la Cour de cassation a relancé le débat sur la spécificité des demandes dans les recours. La Cour a déclaré irrecevable le recours pour défaut de spécificité, mettant l'accent sur un aspect crucial du droit de la procédure pénale. Dans cet article, nous examinerons en détail le contenu de l'arrêt et ses implications pour le système juridique italien.
La Cour d'appel de Naples, dans sa décision du 23 mai 2022, avait traité le cas d'une prévenue, I. P.M. Marinelli Felicetta, qui avait contesté le rejet de sa demande de jugement abrégé conditionnel. La Cour a estimé que le grief présenté n'était pas suffisamment spécifique, ce qui a conduit à l'irrecevabilité du recours.
Recours - Spécificité des demandes - Nécessité - Absence - Conséquences - Cas d'espèce. En matière de recours, est irrecevable pour défaut de spécificité des demandes, conformément à l'art. 581, alinéa 1, lettre c), du code de procédure pénale, le recours portant sur un point autonome de la décision contestée qui n'a pas été formulé par la présentation d'une demande spécifique et autonome. (En application du principe, la Cour a jugé irrecevable le grief relatif au rejet de la demande de jugement abrégé conditionnel formulé par le motif selon lequel on se plaignait de l'inexistence des éléments constitutifs de l'infraction, étant donné qu'il s'agissait d'un point autonome de la décision).
La décision de la Cour de cassation souligne l'importance de la spécificité dans les recours. Conformément à l'article 581, alinéa 1, lettre c), du Code de procédure pénale, les demandes de recours doivent être exprimées de manière claire et spécifique. Le manque de cette spécificité peut entraîner l'irrecevabilité de la demande, comme l'a souligné l'arrêt en question.
L'arrêt n° 21432 de 2023 représente un rappel important de la diligence requise dans la formulation des recours. Les professionnels du droit doivent accorder une attention particulière à cet aspect, afin de garantir que les demandes soient formulées de manière spécifique et autonome, évitant ainsi le risque d'irrecevabilité. La Cour de cassation, par cette décision, réaffirme que le droit à la défense ne peut faire abstraction d'une exposition correcte et claire des questions juridiques soumises au juge.