L'arrêt n° 34525 du 31 mai 2023, rendu par la Cour de cassation, offre une réflexion importante sur les exigences nécessaires à l'application des mesures coercitives prévues par le mandat d'arrêt européen. En particulier, la Cour a réaffirmé l'importance d'une évaluation concrète et actuelle du risque de fuite, essentielle pour garantir le droit à la liberté individuelle et le respect des procédures légales.
La décision analyse la nécessité d'examiner rigoureusement le risque de fuite, en exigeant du juge de la détention de considérer non seulement les circonstances générales du sujet impliqué, mais aussi des éléments spécifiques et vérifiables de sa vie. Cette approche est conforme à ce qui est établi par l'art. 9 de la Loi n° 69 de 2005, qui régit le mandat d'arrêt européen. La Cour a précisé que le jugement pronostique doit être basé sur des données objectives et non sur des suppositions, afin de garantir une pesée équitable entre la nécessité de collaboration internationale et la protection des droits fondamentaux.
Mandat d'arrêt européen - Mesures coercitives ex art. 9 loi n° 69 de 2005 - Risque de fuite - Évaluation judiciaire - Pronostic vérifiable - Nécessité. En matière de mandat d'arrêt européen, les exigences de concrétude et d'actualité du risque de fuite pour l'application des mesures coercitives visées à l'art. 9 loi du 22 avril 2005, n° 69, doivent être examinées par le juge de la détention en tenant compte des caractéristiques et des exigences propres à la procédure de remise, visant la "traditio in vinculis" de la personne recherchée, en formulant un jugement pronostique sur le risque de soustraction vérifiable, c'est-à-dire ancré à des éléments concrets et objectifs de la vie du remis.
Cet arrêt représente une étape significative dans la jurisprudence italienne, car il souligne l'importance d'un équilibre entre l'efficacité des mesures coercitives et le respect des droits de l'accusé. Parmi les principales implications de cette orientation jurisprudentielle, on peut souligner :
En conclusion, l'arrêt n° 34525 de 2023 offre une précieuse interprétation de la réglementation sur le mandat d'arrêt européen, en soulignant l'importance d'une évaluation précise et fondée sur des éléments concrets. Cette approche renforce non seulement la protection des droits fondamentaux, mais contribue également à une coopération internationale plus équitable et transparente dans le domaine de la justice.