L'arrêt n. 28412 de 2013 de la Cour de cassation représente un élément significatif dans l'interprétation de la norme qui punit la concussion, en particulier par incitation. En analysant les détails de l'affaire, ressort l'importance de la qualification du sujet comme fonctionnaire public, un aspect crucial pour la configuration du délit.
N.G., membre de la commission zonale du CONI, a été condamné pour avoir abusé de sa position pour obtenir des sommes d'argent d'exploitants publics, en leur promettant l'obtention de concessions jamais obtenues. La Cour a réaffirmé que son rôle impliquait l'exercice d'une fonction publique, le rendant ainsi un fonctionnaire public au sens de l'art. 357 du code pénal italien. Cet aspect est fondamental, car la loi italienne punit sévèrement les comportements illicites des fonctionnaires publics, en particulier lorsqu'il s'agit d'incitation indue.
La position subjective de celui qui participe à une délibération pour la délivrance d'une concession demandée pour un service public ne peut être que celle d'un fonctionnaire public.
La Cour a précisé que la conduite de N.G. se configure comme une incitation indue, car l'accusé a exercé une forme de persuasion pour obtenir l'argent. Ce type de comportement est différent de la coercition, car il n'y a pas eu de menace, mais une simple suggestion. La loi punit l'abus de fonction dans ces circonstances, soulignant l'importance de maintenir l'intégrité du service public.
L'arrêt de la Cour de cassation de 2013 constitue un point de référence important pour la compréhension de la concussion et de l'incitation indue dans le contexte des fonctions publiques. Il met en évidence comment l'abus de pouvoir par un fonctionnaire public peut prendre différentes formes, nécessitant une analyse attentive des faits et des circonstances. La correcte qualification juridique est essentielle non seulement pour la punition des délits, mais aussi pour la protection de la légalité et de la confiance dans le système public.