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Analyse de l'Arrêt n° 18843 de 2024 : Pactes à Latere et Révision des Conditions Économiques dans le Divorce. | Cabinet d'Avocats Bianucci

Analyse de l'arrêt n° 18843 de 2024 : Accords "à côté" et révision des conditions économiques dans le divorce

L'arrêt n° 18843 du 10 juillet 2024 de la Cour de cassation offre des pistes de réflexion significatives concernant les accords "à côté" et leur prise en compte dans le cadre des conditions économiques du divorce. Cette décision s'inscrit dans un débat juridique d'une importance capitale, soulignant comment les volontés des parties doivent être respectées, même lors de la révision des conditions économiques.

Le Contexte Normatif et Juridique

La loi du 1er décembre 1970 n° 898, qui régit le divorce en Italie, prévoit que les conditions économiques entre ex-conjoints peuvent être modifiées au fil du temps, en fonction d'une évolution de la situation patrimoniale. En particulier, l'article 9 stipule que ces conditions peuvent être révisées, en tenant compte des accords éventuellement convenus entre les parties.

Les Accords "à côté" et la Maxime de l'Arrêt

Accords "à côté" strictement liés à l'accord de divorce – Nécessité de prise en compte dans le jugement de révision des conditions économiques – Existence – Cas de figure. Les accords qui, bien que contenus dans un pacte additionnel et concomitant à l'accord de divorce conjoint, y sont strictement liés par la volonté des parties et n'ont pas pour objet des droits indisponibles ou ne sont pas contraires à des normes impératives, bien qu'ils ne puissent faire l'objet d'une intervention directe du juge, en tant qu'expression de la libre détermination contractuelle des parties, doivent être pris en considération dans le jugement de révision des conditions économiques du divorce conformément à l'art. 9 de la loi n° 898 de 1970.

Dans ce cas spécifique, la Cour a cassé le décret de la Cour d'appel de Milan, qui n'avait pas pris en compte une escritura privée stipulant un versement supplémentaire de 2 500,00 € par mois d'un conjoint à l'autre, en plus de la pension alimentaire déjà fixée. La Cour a affirmé que de tels accords, bien qu'ils ne puissent faire l'objet d'une intervention directe du juge, doivent néanmoins être pris en considération dans le jugement de modification des conditions économiques.

Implications Pratiques de l'Arrêt

Cet arrêt a d'importantes répercussions pratiques pour les conjoints en phase de divorce et pour les avocats qui les assistent. Il est essentiel de tenir compte des aspects suivants :

  • Les accords conclus entre les parties, même s'ils ne sont pas formellement inscrits dans la décision de divorce, peuvent influencer les décisions futures relatives aux obligations de pension alimentaire.
  • Il est conseillé de rédiger des accords clairs et détaillés qui explicitent les volontés des deux conjoints, afin d'éviter de futurs litiges d'interprétation.
  • En cas de nécessité de révision des conditions économiques, les accords "à côté" doivent être présentés et motivés, afin que le juge puisse les considérer dans son jugement.

En résumé, l'arrêt n° 18843 de 2024 représente une avancée importante dans la prise en compte des accords "à côté" dans le contexte du divorce, soulignant l'importance de la volonté des parties et la nécessité de garantir leur respect, même lors de la révision.

Conclusions

La Cour de cassation, par l'arrêt n° 18843, clarifie que les accords "à côté" ne peuvent être ignorés dans le cadre de la révision des conditions économiques du divorce. Cette orientation jurisprudentielle représente une invitation à tous les professionnels du droit et aux conjoints eux-mêmes à prêter attention aux accords conclus pendant la procédure de divorce, afin qu'ils puissent être dûment pris en considération à l'avenir.

Cabinet d'Avocats Bianucci