Le récent arrêt n° 49279 du 11 octobre 2023 représente une étape importante dans le débat juridique concernant le régime pénitentiaire spécial visé à l'art. 41-bis du code pénal. En particulier, la décision de la Cour se concentre sur les conditions nécessaires à l'admission des détenus aux entretiens visuels avec leurs familles, également soumises au même régime. Ce thème n'implique pas seulement des aspects juridiques, mais touche également des questions de sécurité et de droits humains.
Le régime pénitentiaire visé à l'art. 41-bis a été introduit pour garantir un traitement différencié aux détenus considérés comme particulièrement dangereux, tels que ceux liés à la criminalité organisée. La Cour a précisé que, pour permettre les entretiens visuels, il est fondamental de tenir compte des exigences de sécurité, qui doivent prévaloir dans des contextes de haute vulnérabilité tels que ceux prévus par ce régime spécial.
01 Président : DI NICOLA VITO. Rédacteur : ALIFFI FRANCESCO. Rapporteur : ALIFFI FRANCESCO. Prévenu : MINISTÈRE DE LA JUSTICE. P.M. PASSAFIUME SABRINA. (Conf.) Annule avec renvoi, TRIBUNAL DE SURVEILLANCE DE TURIN, 01/03/2023 563000 ÉTABLISSEMENTS DE PRÉVENTION ET DE PEINE (ORDONNANCE PÉNITENTIAIRE) - Détenu soumis au régime spécial visé à l'art. 41-bis ord. pén. - Entretiens avec des membres de la famille détenus ou soumis au même régime de détention - Conditions. En matière de régime pénitentiaire différencié spécial visé à l'art. 41-bis ord. pén., pour l'admission du détenu aux entretiens visuels avec d'autres membres de la famille, également soumis au même régime de détention, il est nécessaire de tenir compte des exigences de sécurité propres au traitement pénitentiaire particulier, telles qu'elles peuvent également être déduites de l'avis, non contraignant, de la Direction distrettuale antimafia.
L'arrêt souligne un aspect fondamental : la nécessité de concilier la sécurité avec les droits des détenus. En effet, bien que le régime 41-bis impose des restrictions, il est essentiel de garantir que les détenus puissent maintenir des liens familiaux. La Cour a établi que les entretiens ne peuvent être accordés de manière indiscriminée, mais doivent suivre des critères de sécurité qui protègent non seulement le détenu mais aussi l'intégrité de l'établissement pénitentiaire.
En conclusion, l'arrêt n° 49279 de 2023 met en évidence les complexités du régime pénitentiaire spécial et son interaction avec les droits humains. La Cour a attiré l'attention sur la nécessité d'une évaluation réfléchie des exigences de sécurité et du droit des détenus à maintenir des relations familiales. Cet équilibre est crucial pour garantir un traitement juste et humain au sein des prisons, conformément aux principes du droit national et international.