L'arrêt n° 19716 du 17 juillet 2024, rendu par la Cour de Cassation, offre une réflexion importante sur les pouvoirs discrétionnaires du juge dans le cadre des sanctions administratives pour violations du Testo Unico Bancario (TUB) et du Testo Unico della Finanza (TUF). Ce jugement clarifie les modalités d'opposition concernant l'ampleur des sanctions et établit des principes fondamentaux pour leur application.
Dans le cas examiné, le requérant S. (S. S.) s'est opposé à une sanction administrative infligée pour violation des normes prévues par le TUB et le TUF. La Cour a confirmé le pouvoir discrétionnaire du juge de quantifier la sanction, soulignant que cela peut être fait dans les limites édictales établies par la loi. Il est d'une importance fondamentale de considérer la gravité effective du fait, qui doit être évaluée en tenant compte des aspects objectifs et subjectifs.
MONTANT : LIMITE MAXIMALE ET MINIMALE Opposition concernant l'ampleur de la sanction administrative pécuniaire pour violation du TUB (d.lgs. n° 117 de 1985) ou du TUF (d.lgs. n° 58 de 1998) - Pouvoirs du juge - Contenu et Finalités - Contrôle en Cassation - Exclusion - Conditions. Dans la procédure d'opposition concernant l'ampleur de la sanction administrative pécuniaire infligée pour violation du TUB ou du TUF, le juge a le pouvoir discrétionnaire de quantifier l'ampleur de la sanction dans les limites édictales prévues, afin de la proportionner à la gravité effective du fait concret, en la déduisant globalement de ses éléments objectifs et subjectifs et sans être tenu de spécifier les critères suivis, sa décision ne pouvant être censurée en légitimité si ces limites ont été respectées et si la motivation fait apparaître que, dans la détermination de la sanction, il a été tenu compte des paramètres prévus par l'art. 11 de la loi n° 689 de 1981.
La Cour a établi que la discrétion du juge n'est pas seulement légitime, mais nécessaire pour garantir que la sanction soit proportionnée à la violation. Ce principe est d'une grande importance car il permet d'éviter que des sanctions excessives ne soient imposées dans des situations où la gravité de la violation ne justifierait pas de telles mesures. De plus, l'absence d'obligation de motivation détaillée sur les critères utilisés pour la quantification de la sanction offre une plus grande flexibilité au juge.
L'arrêt n° 19716 de 2024 s'inscrit dans un contexte juridique d'attention croissante à la proportionnalité des sanctions administratives. Il confirme l'importance du pouvoir discrétionnaire du juge dans l'application des normes du TUB et du TUF, tout en sauvegardant les droits des personnes sanctionnées. À une époque où la justice administrative est souvent au centre des débats publics, cette décision représente un pas en avant vers un système plus équitable et juste, où les sanctions sont proportionnées à la gravité effective des faits.