La récente Ordonnance n. 20480 du 24 juillet 2024, rendue par la Cour de cassation, offre des perspectives significatives concernant la protection internationale et les obligations d'information dans le contexte du Règlement Dublin. La Cour a réaffirmé l'importance de la fonction subsidiaire du juge par rapport aux violations des obligations d'information prévues par les articles 4 et 5 du Règlement UE n. 604/2013.
Dans le cas spécifique, le tribunal a dû examiner un recours contre le transfert d'un demandeur de protection internationale ordonné par l'Unité Dublin. La Cour a statué que, bien que le juge ait pour fonction de remédier aux violations éventuelles, cela doit se faire dans le respect des délais prévus par la procédure. En particulier, la Cour a cassé la décision contestée, soulignant que le tribunal n'avait pas exercé sa fonction subsidiaire en temps opportun, compromettant ainsi la possibilité de réparer la violation des obligations d'information.
Protection internationale - Unité Dublin - Transfert du demandeur - Obligations d'information - Violation - Conséquences - Fonction subsidiaire du juge - Limites - Cas d'espèce. Dans le cadre du recours contre le transfert ordonné par l'Unité Dublin pour la reprise en charge du demandeur de protection internationale par un autre État membre, la fonction subsidiaire du juge, visant à remédier à la violation des obligations d'information prévues par les articles 4 et 5 du règlement UE n. 604/2013, ne peut être exercée que si elle est compatible avec les délais stricts qui caractérisent la procédure en question. (Dans le cas présent, la Cour de cassation a cassé la décision contestée et, statuant au fond, a annulé le décret de transfert, car il n'était plus possible de remédier à la violation des obligations d'information, le tribunal n'ayant pas immédiatement exercé sa fonction subsidiaire et compte tenu du temps écoulé depuis l'adoption de l'acte).
Cette ordonnance a des implications importantes pour les procédures de protection internationale. En particulier, les juges doivent être conscients de la nécessité d'agir rapidement pour respecter les obligations d'information établies par la législation européenne. Le non-respect de ces obligations compromet non seulement les droits des demandeurs, mais peut également entraîner des conséquences juridiques importantes pour les autorités concernées.
En conclusion, l'Ordonnance n. 20480 de 2024 souligne un aspect crucial de la justice en matière de protection internationale : la nécessité d'une réponse rapide de la part des juges pour garantir le respect des droits des demandeurs. Ce cas ne fait pas que clarifier les responsabilités du juge, mais invite également à des réflexions plus larges sur la protection des droits de l'homme dans le contexte juridique européen.