La récente ordonnance n° 23276 du 28 août 2024, rendue par la Cour de cassation, offre une réflexion importante sur la gestion des mandats en matière procédurale. En particulier, le cas examiné concerne la notification d'un pourvoi en cassation dans des situations d'introuvabilité du premier défenseur et la pertinence de la continuité du mandat pour le second défenseur.
La question abordée par la Cour s'inscrit dans le contexte de l'article 85 du Code de procédure civile (c.p.c.), qui établit les règles relatives à la révocation et à la renonciation au mandat. La maxime de l'arrêt affirme qu'en cas de présence de plusieurs défenseurs, la notification du pourvoi doit être effectuée à l'encontre du second défenseur en cas d'introuvabilité du premier, sans que cette nécessité ne disparaisse même en présence d'une renonciation au mandat par ce dernier.
La présence en justice de plusieurs défenseurs pour la même partie implique qu'en cas d'introuvabilité du premier, la notification du pourvoi en cassation doit être effectuée à l'encontre du second, sans que la nécessité de cet acte ne disparaisse du fait de la renonciation au mandat par ce dernier, car, en l'absence d'indications spécifiques de la partie représentée, s'applique l'ultractivité du mandat prévue par l'art. 85 c.p.c.
La décision de la Cour de cassation entraîne des implications significatives pour les professionnels du secteur juridique :
L'arrêt n° 23276 de 2024 représente une étape importante dans la jurisprudence italienne concernant la gestion des mandats en matière procédurale. Il réaffirme la nécessité d'une gestion attentive et coordonnée entre les défenseurs, soulignant que la renonciation au mandat n'affecte pas la continuité de la représentation légale. Les avocats et les professionnels du droit doivent, par conséquent, accorder une attention particulière à ces dynamiques, afin de garantir une protection adéquate des droits de leurs clients.