Récemment, l'ordonnance n° 9980 du 12/04/2024 a suscité un vif intérêt dans le paysage juridique italien, abordant des questions d'une importance capitale pour les associations sportives amateurs et leur responsabilité vis-à-vis des obligations fiscales. La Cour a statué que la notification de l'avis de redressement à l'encontre d'un individu agissant pour le compte de l'association est légitime, soulignant la solidité du principe de responsabilité solidaire prévu par l'article 38 du Code civil.
Selon ce qui est exprimé dans l'arrêt, les membres d'une association sportive amateur peuvent être considérés comme solidairement responsables des dettes fiscales, même si l'avis de redressement n'est notifié qu'à l'un d'entre eux. Ce principe repose sur la réglementation en vigueur, en particulier sur l'article 38 du Code civil, qui stipule que les membres d'une association non reconnue sont solidairement responsables des obligations contractées au nom de l'association elle-même.
Un aspect crucial de l'ordonnance est la légitimité de la notification de l'avis de redressement. La Cour a précisé que l'administration fiscale n'est pas tenue de notifier l'avis également à l'association, pouvant s'adresser directement à la personne qui a agi en son nom. Cela représente une simplification importante pour l'administration, mais impose également aux membres de l'association une plus grande responsabilité et une plus grande attention dans leur gestion.
PERSONNALITÉ JURIDIQUE En général. En matière d'associations sportives amateurs, la notification de l'avis de redressement à l'encontre de la seule personne ayant agi pour l'association est légitime, car, cette dernière étant solidairement responsable avec l'association au sens de l'art. 38 du Code civil, l'administration fiscale a la faculté de choisir le débiteur auquel s'adresser, n'étant pas nécessairement tenue de notifier l'avis également à l'association.
En résumé, l'ordonnance n° 9980 de 2024 représente une référence importante pour les associations sportives amateurs, clarifiant la question de la responsabilité solidaire et de la légitimité de la notification des avis de redressement. Il est fondamental que les membres de ces associations soient conscients des implications fiscales de leurs actions et gèrent leurs responsabilités avec attention. L'arrêt offre une occasion importante de réflexion sur les dynamiques de responsabilité au sein des associations et sur l'interaction avec l'administration fiscale.