Le récent arrêt n° 23926 du 6 avril 2023, déposé le 31 mai 2023, a suscité un intérêt considérable dans le domaine du droit pénal, en particulier en ce qui concerne les mesures de prévention. Cette décision, rendue par la Cour de Cassation, offre des éclaircissements importants sur le point de départ du délai de réévaluation de la dangerosité sociale pour les personnes soumises à des mesures de prévention, établissant que le délai de deux ans court à compter de la prononciation de la décision d'application et non de sa notification.
Le cadre normatif de référence est constitué par le Décret Législatif n° 159 de 2011, qui régit les mesures de prévention personnelles. En particulier, l'article 14, alinéa 2-ter, établit les modalités de réévaluation de la dangerosité sociale du proposant, un aspect crucial pour la gestion des mesures de prévention. L'arrêt en question précise comment cette réévaluation doit suivre des délais spécifiques, influençant directement la vie du sujet concerné.
Proposant soumis à détention en exécution de peine - Réévaluation de la dangerosité sociale ex art. 14, alinéa 2-ter, d.lgs. n° 159 de 2011 - Point de départ du délai de deux ans – À compter de la prononciation de la décision d'application de la mesure de prévention – Existence. En matière de mesures de prévention personnelles, le délai de deux ans indiqué par l'art. 14, alinéa 2-ter, d.lgs. 6 septembre 2011, n° 159, pour la réévaluation de la dangerosité sociale du proposant après la cessation de la mesure privative de liberté, court à compter de la prononciation de la décision d'application de la mesure de prévention et non de sa notification.
La décision de la Cour de Cassation offre d'importants éléments de réflexion pour les professionnels du secteur juridique et pour les personnes soumises à des mesures de prévention elles-mêmes. Parmi les implications principales, on peut citer :
En conclusion, l'arrêt n° 23926 de 2023 marque une étape importante dans la jurisprudence italienne relative aux mesures de prévention. Il ne clarifie pas seulement les délais de réévaluation de la dangerosité sociale, mais offre également une plus grande protection aux droits des sujets impliqués. Il est essentiel que les professionnels du droit restent informés de ces évolutions pour garantir une application correcte des normes et protéger efficacement leurs clients.