Le récent arrêt n° 37519 du 1er juillet 2024, déposé le 11 octobre 2024, rendu par la Cour de cassation, a suscité un intérêt considérable pour les implications juridiques relatives au régime de détention différencié prévu par l'art. 41-bis de l'ordonnance pénitentiaire. Cet article se propose d'examiner les points saillants de l'arrêt et son impact sur le système juridique italien.
Le régime de détention différencié, introduit par la loi du 26 juillet 1975, n° 354, est conçu pour la gestion de détenus considérés comme présentant une dangerosité sociale élevée. L'arrêt en question aborde la question de la communication de l'ouverture de la procédure de soumission à ce régime. Conformément à ce qui a été établi par la Cour, il n'existe pas d'obligation d'informer le détenu du début de cette procédure, car celle-ci a une nature spéciale et des finalités de prévention des infractions.
Régime de détention différencié ex art. 41-bis ord. pén. - Procédure - Communication de l'ouverture à l'intéressé - Exclusion - Raisons - Droit à la délivrance de copies des actes après l'émission du décret ministériel - Existence. La procédure administrative de soumission au régime pénitentiaire différencié visé à l'art. 41-bis loi du 26 juillet 1975, n° 354 a un caractère de spécialité, étant finalisée à la prévention d'infractions et au contrôle de sujets présentant une dangerosité sociale élevée, de sorte qu'il n'y a pas d'obligation de communiquer son ouverture à l'intéressé conformément à l'art. 7 loi du 7 août 1990, n° 241, étant uniquement envisageable, après l'émission du décret ministériel, le droit du détenu d'obtenir du Ministère de la Justice la délivrance de copie des actes préparatoires qui ne sont pas couverts par le secret de l'enquête, afin de pouvoir pleinement exercer la faculté de recours par voie de réclamation juridictionnelle.
L'arrêt réaffirme que le droit à l'information du détenu se concrétise uniquement après l'émission du décret ministériel, limitant ainsi la possibilité de contester l'ouverture de la procédure. Cette interprétation soulève des interrogations sur l'équilibre entre la sécurité publique et les droits des détenus. Il est fondamental de considérer que, bien que la loi prévoie des mesures de sécurité, les droits fondamentaux des personnes détenues ne peuvent être complètement annulés.
En conclusion, l'arrêt n° 37519 de 2024 représente un éclaircissement important concernant le régime de détention différencié. Il souligne la spécialité de la procédure et les limitations dans les droits d'information des détenus, mettant en évidence la nécessité d'un équilibre entre la sécurité et les droits humains. La jurisprudence continue d'évoluer dans ce domaine, et il sera fondamental de suivre comment ces décisions influenceront les politiques pénitentiaires et les droits des détenus à l'avenir.