La récente ordonnance n° 186 du 7 janvier 2025, rendue par la Cour d'appel d'Ancône, a suscité un large débat dans le milieu juridique, car elle aborde des questions cruciales concernant la procédure de négociation assistée. Cette ordonnance offre une clarification importante sur la manière dont la négociation assistée, prévue par l'art. 3 du décret-loi n° 132 de 2014, s'articule avec les actions en dommages et intérêts pour circulation routière et les demandes de condamnation au paiement de sommes.
L'article 3 du décret-loi n° 132 de 2014 établit que la procédure de négociation assistée est une condition de recevabilité pour certains types de litiges. En particulier, l'arrêt précise que cette procédure est nécessaire tant pour les actions en dommages et intérêts pour circulation routière que pour les demandes de condamnation au paiement de sommes ne dépassant pas cinquante mille euros. Cette approche vise à faciliter la résolution des litiges et à réduire la charge des tribunaux.
Dans le cas spécifique traité par l'ordonnance, la Cour a souligné que si l'irrecevabilité a été dûment soulevée en première instance concernant l'un des deux types de litiges, cette exception ne peut être réintroduite ultérieurement en appel pour l'autre. Cet aspect pose une limite claire à la possibilité de faire valoir l'irrecevabilité et souligne l'importance d'une gestion rapide des questions procédurales.
Procédure de négociation assistée - Condition de recevabilité - Champ d'application - Art. 3, d.l. n° 132 de 2014 - Exception d'irrecevabilité dûment soulevée concernant une action en dommages et intérêts pour circulation routière - Inadmissibilité de la déduction en appel de l'irrecevabilité de la demande de condamnation au paiement de sommes - Fondement. La procédure de négociation assistée est une condition de recevabilité, conformément à l'art. 3, du d.l. n° 132 de 2014, tant pour les actions en dommages et intérêts pour circulation routière que pour la demande de condamnation au paiement de sommes ne dépassant pas cinquante mille euros, qui constituent deux types de litiges bien distincts et indépendants l'un de l'autre, avec pour conséquence que, si l'irrecevabilité a été dûment soulevée en première instance en relation avec l'un d'eux, la même exception proposée, avec les motifs d'appel, concernant l'autre doit être considérée comme tardive.
Les implications de cette ordonnance sont multiples :
En résumé, l'ordonnance n° 186 de 2025 représente une avancée importante dans la compréhension et l'application de la négociation assistée dans le contexte des actions en dommages et intérêts pour circulation routière. Les professionnels du droit doivent prêter attention à ces décisions pour garantir une gestion correcte des litiges et éviter de tomber sous le coup de l'irrecevabilité des demandes.
En conclusion, l'ordonnance analysée non seulement clarifie des aspects procéduraux fondamentaux, mais invite également à réfléchir à l'importance de la rapidité et de la précision dans le contexte de la négociation assistée. Le respect des normes et des procédures est essentiel pour garantir l'efficacité de ses demandes en justice.