L'arrêt n° 17326 du 24 juin 2024, rendu par la Cour de cassation, offre une réflexion importante sur le thème du logement social, en particulier concernant le prix de cession des terrains et l'obligation de compensation. Cette décision s'inscrit dans un cadre normatif bien défini, celui de la loi n° 865 de 1971, qui régit l'attribution des logements économiques et sociaux. L'analyse de l'arrêt est fondamentale pour comprendre les implications juridiques et financières pour les collectivités publiques et les attributaires.
La Cour réaffirme le principe du parfait équilibre économique, selon lequel le prix de cession des terrains doit garantir à la commune la couverture de tous les coûts d'acquisition. Cependant, un aspect crucial émerge de l'arrêt : l'obligation de compensation ne se transfère pas automatiquement aux attributaires des logements, à moins qu'il n'y ait une disposition expresse de transfert dans la convention conclue entre l'entité publique et la coopérative concessionnaire.
Convention ex art. 35 de la loi n° 865 de 1971 - Prix de cession des terrains - Couverture de tous les coûts d'acquisition - Obligation de compensation - Légitimation passive des attributaires - Conditions - Fondement. En matière de logement social et économique, le principe du parfait équilibre économique, selon lequel le prix de cession des terrains doit assurer à la commune la couverture de tous les coûts pour leur acquisition, n'entraîne pas le transfert automatique de l'obligation de compensation à la charge des attributaires des logements, sauf s'il y a un leur accolement exprès ex art. 1273 du code civil ou une disposition expresse de transfert dans la convention conclue entre l'entité publique et la coopérative concessionnaire, qui, autrement, conformément à l'art. 35 de la loi n° 865 de 1971, reste le seul sujet obligé à l'intégration du prix.
L'arrêt n° 17326 de 2024 représente un point de référence significatif pour la réglementation du logement social en Italie. Il établit clairement que, bien que la commune doive couvrir les coûts d'acquisition des terrains, les attributaires ne sont pas automatiquement responsables de la compensation, à moins qu'il n'y ait une disposition contractuelle explicite. Ce principe offre non seulement une plus grande protection aux attributaires, mais souligne également l'importance de conventions bien structurées et transparentes, qui peuvent prévenir de futurs conflits.