Warning: Undefined array key "HTTP_ACCEPT_LANGUAGE" in /home/stud330394/public_html/template/header.php on line 25

Warning: Cannot modify header information - headers already sent by (output started at /home/stud330394/public_html/template/header.php:25) in /home/stud330394/public_html/template/header.php on line 61
Commentaire de l'arrêt n° 38953 de 2023 : Mesures conservatoires et ultraactivité | Cabinet d'Avocats Bianucci

Commentaire de l'arrêt n° 38953 de 2023 : Mesures Cautélaires et Ultractivité

L'arrêt n° 38953 du 13 juillet 2023, déposé le 25 septembre 2023, offre des éclaircissements importants sur les mesures cautélaires personnelles en cours d'exécution, notamment en ce qui concerne les personnes en fuite suite à une évasion d'une assignation à résidence. Cet article explorera les détails de l'arrêt, les normes concernées et leurs implications pratiques.

Le Contexte de l'Arrêt

La question centrale de l'arrêt concerne les mesures cautélaires émises pour des infractions commises avant l'entrée en vigueur du décret législatif n° 150 de 2022. En particulier, l'accent est mis sur leur ultravité, en attente de la présentation de la plainte, telle que stipulée par l'article 85 de ce décret. La Cour a statué que ces mesures conservent leur efficacité jusqu'à un maximum de vingt jours à compter de l'entrée en vigueur du décret lui-même.

Mesures en cours d'exécution, y compris celles relatives à une personne déclarée en fuite suite à une évasion d'une assignation à résidence – Émises pour des infractions commises avant l'entrée en vigueur du décret législatif n° 150 de 2022 et devenues poursuivables sur plainte en vertu de celui-ci – Ultrativité ex art. 85 du décret législatif n° 150 de 2022 – Existence – Limites. Les mesures cautélaires personnelles en cours d'exécution, y compris celles ordonnées à l'encontre d'une personne déclarée en fuite suite à une évasion d'une assignation à résidence, si elles ont été émises pour des infractions commises avant l'entrée en vigueur du décret législatif du 10 octobre 2022, n° 150 et sont devenues poursuivables sur plainte en vertu de celui-ci, conservent leur ultravité ex art. 85 du décret législatif susmentionné, en attente de la présentation de la plainte, jusqu'à vingt jours à compter de l'entrée en vigueur du décret lui-même, et perdent leur efficacité passé inutilement ce délai.

Implications Juridiques

L'arrêt offre une interprétation claire de la réglementation en vigueur, établissant que les mesures cautélaires, même émises dans un contexte d'évasion, ne perdent pas leur validité et peuvent continuer à être appliquées jusqu'à ce que la plainte soit déposée. Cet aspect est crucial, car il offre une protection aux victimes et garantit que les procédures judiciaires peuvent se poursuivre sans interruption.

  • Les mesures conservent leur efficacité pendant vingt jours.
  • Il est nécessaire que la plainte soit déposée dans ce délai.
  • En l'absence de plainte, les mesures perdent leur efficacité.

Cette décision s'aligne sur le principe de légalité et sur les normes européennes qui protègent le droit à la justice, soulignant l'importance de garantir que les mesures cautélaires soient utilisées de manière juste et proportionnée.

Conclusions

L'arrêt n° 38953 de 2023 représente une étape significative dans la clarification des mesures cautélaires en Italie, soulignant leur ultravité et les limites établies par la loi. Les implications de cet arrêt n'influencent pas seulement le cas spécifique, mais offrent également des orientations pour les situations futures, garantissant que le système juridique reste efficace dans la protection des victimes et la punition des contrevenants. Il est essentiel que les professionnels du droit soient conscients de ces dispositions pour garantir une application correcte de la loi.

Cabinet d'Avocats Bianucci