Le récent arrêt de la Cour de Cassation, rendu le 20 mai 2024, offre une occasion importante de réfléchir aux problématiques liées aux violences familiales et à la protection des mineurs impliqués. Dans le cas de A.A., accusé de violences à l'encontre de son épouse et de sa fille, la Cour a confirmé les décisions du Tribunal de Lecce, soulignant la nécessité de protéger les victimes et de garantir la sécurité des mineurs.
Le requérant A.A. avait fait appel d'une mesure conservatoire lui interdisant de s'approcher de son épouse et de sa fille, arguant avoir une bonne relation avec sa fille et qu'il n'y avait pas de danger de récidive. Cependant, la Cour a rejeté le recours, affirmant que la violence domestique avait connu une évolution négative, surtout après la séparation conjugale.
La violence domestique s'est poursuivie et aggravée précisément après la séparation conjugale.
La Cour a argumenté que le comportement de l'inculpé, déjà caractérisé par des antécédents de violence, ne pouvait être sous-estimé. En particulier, le fait que A.A. soit toxicomane et ait déjà maltraité son épouse et sa fille par le passé a contribué à justifier les mesures conservatoires. La Cour a souligné l'importance de sauvegarder le bien-être de la mineure, rappelant les principes consacrés par la Convention d'Istanbul et la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l'Homme.
L'arrêt réaffirme l'importance de considérer l'intérêt supérieur de l'enfant dans toutes les décisions juridiques le concernant. Parmi les points saillants de la décision :
Dans ce contexte, la Cour a souligné comment la violence subie par la mère influe directement sur le bien-être psychologique et physique de la fille, rendant nécessaires des mesures de protection.
L'arrêt de la Cassation confirme non seulement l'importance de protéger les victimes de mauvais traitements, mais met également en évidence la corrélation directe entre la violence domestique et la vulnérabilité des mineurs. Dans un contexte où la justice doit garantir la sécurité des personnes les plus faibles, il est fondamental que les autorités compétentes agissent avec fermeté et attention pour prévenir la répétition de telles situations. La protection des droits des mineurs doit rester une priorité dans l'ordonnancement juridique italien.