L'arrêt n. 36776 de 2022 de la Cour de cassation offre une réflexion importante sur la légitimité du licenciement et sur l'éventuelle discrimination dans les relations de travail. Dans cet article, nous analyserons les points saillants de la décision, en soulignant les normes applicables et les implications pour le droit du travail italien et européen.
Dans l'affaire examinée, A.A. a contesté le licenciement reçu de la Curatelle de la faillite d'une société, alléguant qu'il était discriminatoire et dénué de justifications. La Cour d'appel de Naples, accueillant le recours de la Curatelle, a rejeté les demandes du requérant, établissant qu'il n'y avait aucune preuve de discrimination ou d'illégitimité dans le licenciement.
La Cour a exclu que la nature discriminatoire ou de représailles du licenciement puisse être configurée, rejetant intégralement les demandes formulées par le requérant.
Un élément central de l'arrêt est le rappel des principes d'égalité et de non-discrimination, consacrés par les réglementations italiennes et européennes. L'article 24 de la Constitution italienne et les articles 20 et 21 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne établissent clairement que toute personne a droit à être traitée sans discrimination. La Cour, cependant, a estimé que dans le cas spécifique, il n'y avait pas d'éléments suffisants pour démontrer un comportement discriminatoire de la part de l'employeur.
En conclusion, l'arrêt n. 36776 de 2022 de la Cour de cassation offre un éclaircissement important sur la délimitation des frontières entre la légitimité du licenciement et la discrimination. Il souligne l'importance d'une preuve concrète de la part du travailleur, mettant en évidence que le simple soupçon de discrimination n'est pas suffisant pour annuler un licenciement. Ce cas reste un point de référence pour les futures litiges en matière de droit du travail et de droits fondamentaux.