L'arrêt n° 21344 du 30 juillet 2024, rendu par la Cour de cassation, représente un point de référence important pour la réglementation des contrats bancaires, en particulier en ce qui concerne l'interdiction de l'anatocisme. Dans cet article, nous analyserons le contenu de l'arrêt, sa signification et ses implications pour les consommateurs et les banques.
L'interdiction de l'anatocisme, c'est-à-dire l'application d'intérêts sur les intérêts, est régie par l'art. 120, alinéa 2, du décret législatif n° 385 de 1993 (TUB). La loi n° 147 de 2013 a clarifié davantage cette matière, en précisant que l'interdiction prend effet à compter du 1er décembre 2014 et n'est pas subordonnée à l'adoption de délibérations par le CICR. Cet aspect est fondamental pour comprendre les implications de l'arrêt en question.
Exclusion. En matière de contrats bancaires, l'interdiction de l'anatocisme prévue par l'art. 120, alinéa 2, du décret législatif n° 385 de 1993 (TUB), tel que modifié par l'art. 1, alinéa 628, de la loi n° 147 de 2013, prend effet à compter du 1er décembre 2014 et est opérante indépendamment de l'adoption, par le CICR, de la délibération, prévue en son sein, concernant les modalités et les critères de production d'intérêts dans les opérations effectuées dans l'exercice de l'activité bancaire.
La Cour, par cet arrêt, a exclu la nécessité d'une délibération du CICR pour l'application de l'interdiction de l'anatocisme, affirmant que l'interdiction est déjà opérante depuis le 1er décembre 2014. Cette décision est significative car elle élimine un vide normatif potentiel qui aurait pu être exploité par certaines institutions bancaires. La protection du consommateur, dans ce contexte, est renforcée, garantissant que les contrats bancaires ne puissent pas prévoir l'application d'intérêts sur les intérêts sans un consentement clair.
L'arrêt n° 21344 du 30 juillet 2024 de la Cour de cassation représente un pas important dans la protection des droits des consommateurs et dans la clarté normative concernant les contrats bancaires. Avec cette décision, un principe de justice et de transparence est affirmé, qui ne peut être ignoré dans le paysage bancaire italien. Les institutions bancaires sont donc appelées à se conformer à ces dispositions pour garantir la légalité et la correction de leurs pratiques.