L'arrêt n° 27134 du 18 mai 2023 représente une intervention importante de la Cour de cassation en matière de recours extraordinaires. En particulier, l'accent est mis sur la révision du jugement en vertu de l'art. 629-bis du code de procédure pénale, et sur la question de la nullité de la déclaration d'absence, déjà traitée en première instance. Cette décision offre des perspectives significatives pour mieux comprendre les limites et les conditions préalables de cette forme de recours.
La révision du jugement est un moyen de recours extraordinaire, conçu pour annuler les effets des décisions devenues définitives, lorsque des violations des droits de participation de l'accusé surviennent. Cependant, comme l'a précisé la Cour, la demande de révision devient irrecevable si les questions de nullité ont déjà été examinées et rejetées par le juge du fond. Ce principe repose sur l'idée qu'un procès déjà clos ne peut être rouvert sans justifications valables.
La demande de révision du jugement en vertu de l'art. 629-bis du code de procédure pénale est irrecevable dans le cas où les questions de nullité relatives à la déclaration d'absence ont été soumises, examinées et rejetées par le juge du fond, ainsi que, en l'absence de pourvoi en cassation, validées par le jugement. (Dans sa motivation, la Cour a précisé qu'il s'agit d'un moyen de recours extraordinaire, visant à annuler le jugement en cas de violation avérée des droits de participation de l'accusé au procès et, par conséquent, non recevable lorsque les situations invoquées pour justifier la non-connaissance du procès ont déjà été soumises au juge du fond).
L'arrêt réaffirme l'importance du respect des droits de participation au procès et la nécessité d'aborder les questions de fond en phase de jugement. Les normes de référence, telles que l'art. 629-bis et l'art. 420-bis du code de procédure pénale, ainsi que la jurisprudence antérieure, indiquent clairement qu'il n'est pas possible de rouvrir des questions déjà traitées sans motif valable. Les implications pratiques sont considérables, car cette orientation jurisprudentielle protège la sécurité juridique et la stabilité des jugements, en évitant un recours excessif aux instruments de recours.
En conclusion, l'arrêt n° 27134 de 2023 clarifie les limites de la révision du jugement, en soulignant l'importance du respect du procès et des droits de l'accusé. C'est un pas important vers la protection de la sécurité juridique, en réduisant le risque d'abus dans le système judiciaire. Les professionnels du droit doivent donc prêter attention à ces indications pour garantir une gestion correcte des recours et une défense efficace de leurs clients.